Promenons nous dans le parc ! [Samendriel Sweid & Scorpius H. Malefoy]
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Sujet: Promenons nous dans le parc ! [Samendriel Sweid & Scorpius H. Malefoy] Mar 3 Nov - 0:05
Promenons nous dans le parc !
Je sortais de mon dernier cours de la journée, qui avait été métamorphose. Je m'étais placé durant toute l'heure derrière un garçon de ma maison qui était immense, donc parallèlement, c'était un parfait bouclier, me séparant ainsi du regard perçant du professeur de cette matière assez complexe. Ajustant mon sac en bandoulière sur mon épaule droite, j'avais alors pris la direction du parc. Une folle envie de prendre l'aire me tenait ! C'était peut-être en lien avec ma désastreuse malédiction, j'étais un enfant de la lune, un loug-garou. Des fois, il m'arrivait de penser que cette fameuse nuit où mon destin avait complètement été bouleverser, n'avait été en fait qu'un simple rêve. Malheureusement, les pleines lunes s'enchaînaient, ma douleur demeurait toujours présente, mes transformations se succédaient, mon humanité disparaissait une fois par mois. J'avais bien sûr, depuis longtemps, pris mes marques ainsi que mes habitudes. À Poudlard, les règles étaient tout autres, je devais me faufiler jusqu'à la cabane hurlante lors de mes problèmes de poils. J'étais un loup dans une bergerie avec l'interdiction formelle de tuer qui que ce soit, élèves comme habitant du village sorcier d'à côté. C'était tout à fait logique et ce n'était aucunement moi, qui allais transgresser cette loi ! Je ne voulais blesser personne et encore commettre un meurtre. Le crime que j'avais commis, quand j'avais huit ans, tuant un mordu, me hantait suffisamment pour rajouter. D'ailleurs j'avais assez de chance, je ne me rappelais pas du moindre détail de ce que j'avais fait, puisque j'étais complètement transformé et de ce fait je n'étais pas moi-même.
Revenant durement à la réalité, chassant toutes pensées néfastes, avant que mon moral ne baisse, je m'étais rendu compte que j'étais assis au pied d'un arbre, les yeux dans le vide. Je ne cherchais pas à comprendre le pourquoi du comment je m'étais retrouvé à cet endroit. J'étais tout d'un coup fatigué, mes paupières se fermaient tout seul. Une petite pause était donc la bienvenue. Posant la tête contre le tronc, j'avais laissé Morphée m'emporter au loin.
L'odeur de mort régnait dans la forêt, un vent frais s'amusait à faire bouger chaque feuille qui tombait au sol, tournoyant comme dans une tempête. Une fillette vêtue de rouge courait parmi les arbres, cherchant une solution pour échapper à l'affreuse créature qui la pourchassait. Mais avant même qu'elle ait pu faire quoi que ce soit, la bête avait surgi de nulle part, sautant sur la pauvre enfant avec acharnement. Les cris de cette dernière avaient résonné dans les lieux...
Mes yeux s'étaient ouverts, sentant une présence à côté de moi, je n'étais nullement surpris de ce "rêve". C'était toujours le même et je n'étais qu'un simple spectateur. Cela ne pouvait pas être un souvenir, puisque ce n'était pas le jour dont l'accident s'était produit, mais la nuit. De plus, la jeune fille ressemblait, trait pour trait au petit chaperon rouge. Alors, décidément, ce n'était vraiment pas possible que ce soit un souvenir. Je m'étais remis un peu plus droit avant de regarder surpris, le jeune homme qui se trouvait là. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qui était la personne présente en ce lieu. Scorpius Malefoy, quatrième année, Serpentard. Je ne savais pas grand-chose de lui et c'était pareil dans l'autre sens. Il avait un physique des plus mignons, ces temps-ci, je me faisais beaucoup ce genre de réflexion par rapport à la gent masculine, ce qui commençait vraiment à me faire peur. J'avais le droit de dire ce genre de choses, c'était juste pour dire qu'il devait avoir beaucoup de succès auprès des filles. Oui, bon ben, je ne le dirai jamais à voix haute, c'était signé mon arrêt de mort ! Roulant un peu des yeux, d'une voix un peu timide, je lui avais alors adresser la parole.
Bonsoir Malefoy ! Tu va bien ?
Je ne savais pas vraiment si j'avais le droit de lui adresser la parole ou même de l'appeler par son prénom. C'était un sang pur, je devais de ce fait le respecter.