Une fois par mois dans la vie d'un loup [Samendriel Sweid & Quentin Bush]
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Sujet: Une fois par mois dans la vie d'un loup [Samendriel Sweid & Quentin Bush] Mar 3 Nov - 14:07
Une fois par mois dans la vie d'un loup
C'était jeudi en fin d'après-midi, j'avais regagné la cabane hurlante, sur place, un elfe m'avait emmené un sandwich pour le dîner. La petite créature devait rester avec moi jusqu'à ma transformation, puis le lendemain matin il m'emmènera à l'infirmerie, j'y resterais toute la mâtiné ou toute la journée, cela dépendra de ce qui se passerait pendant la nuit. Je restais muet comme une tombe face à l'elfe, ce dernier était habitué puisqu'il n'essayait pas de faire la conversation.
Quelques minutes avant la tomber de la nuit, j'avais enlevé chaque habit que je possédais, les donnant à la créature. Aussitôt, me voilà tout seul, assis sur le plancher, j'attendais que ma malédiction soit déclenchée. La lune avait fait son apparition, je la voyais se lever, me lancer sa perpétuelle douleur. Mes os se déchiraient, j'avais mal et mes cris pouvaient largement en témoigner. Chaque passerelle de mon pauvre corps se transformait, me faisant souffrir comme toujours. Je me demandais pourquoi j'avais aussi mal, mais je n'avais jamais osé poser cette question. Mes jambes s'allongeaient pour mon plus grand malheur, ma tête me faisait endurer maintes supplices dans sa métamorphose. Toute cette torture durait au minimum vingt longues minutes, à chaque fois, je croyais que j'allais mourir et que je pourrais enfin ne plus avoir mal, mais à chaque fois mon rêve ne se réalisait pas. Je sentais le loup en moi réclamer le contrôle, je sombrais alors dans l'inconscience, seul le monstre était présent, pour ma part, j'étais loin de ce monde affreux.
Douleur, souffrance, voilà ce que je ressentais en revenant durement à la réalité. Je n'avais pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir où j'étais. J'étais dans la chaleur réconfortante d'un lit, celui de l'infirmerie, la nuit avait donc été passer sans encombre. Je n'avais, comme à mon habitude aucun souvenir de ce qu'il s'était passé la veille. Le fait que je ne sente aucune odeur de sang m'avait fait comprendre que je n'étais pas sorti de la cabane hurlante. Par contre, je me sentais épier, j'avais donc ouvert les yeux seulement quelques secondes avant de les refermer. Le soleil tapait fort, ce qui m'avait confirmé que j'avais au moins dormit toute la mâtiné. J'avais alors refait un nouvel essai et cette fois-ci, j'avais réussi à garder les yeux ouverts. Je devais vraiment ressembler à un mort-vivant ! Ma bouche était toute pâteuse, avec difficulté, je m'étais mis en position assise, regardant à droite et à gauche. J'étais tombé sur une personne, ce n'était pas l'infirmière. Il me semble que je l'avais déjà croisé. Par contre, dans l'état où j'étais, je ne me rappelais plus de son prénom. Cet inconnu ne pouvait pas être au courant de mon problème du poil. Seule la directrice de Poudlard ainsi que l'infirmière était au courant. Mettant mes craintes de côté, je l'avais ignoré, par la suite j'avais sorti un bras de dessous le drap, dans le but de me servir un verre d'eau. Ah, mon pauvre bras gauche était bandé, j'avais dû me faire mal en frappant les murs de la cabane, enfin, j'espérais sincèrement que c'était cela. Bref, j'avais pu prendre la carafe d'eau poser sur la commode, versant le contenu délicatement dans le verre. J'avais ensuite bu avec joie, cela faisait du bien de se déshydrater ! La personne était toujours présente et cela me faisait peur, c'était pourquoi je lui avais parlé d'une voix timide et peureuse.
Vous voulez quelque chose ? C'est assez impoli de dévisager les gens comme cela !
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