Dracéna Warren, une descendante de Salem ? Peut-être

La machine était en route pour ma naissance lorsque ma mère, Lucrézia Williams rencontra cet homme, c’était magique … ce sont ses mots pas les miens à chaque fois qu’elle parle de mon père elle ne peut s’empêcher de sourire, puis elle parle du jour ou elle s’est marié alors qu’elle venait à peine de me mettre au monde, son sourire s’efface à chaque fois. C’est comme si elle parlait de deux hommes différents, même si je sais pertinemment qu’il s’agit d’un seul homme, son mari, mon père.

Mais peu importe passons, j’aurai largement de quoi parler sur ma mère bien plus tard. Je suis née à Londres à la fin juillet 2005. Je grandis dans une belle maison dans les quartiers chics de Londres. J’appartenais à deux mondes différents pendant très longtemps, jusqu’à mes dix ans j’allais dans les écoles moldus et fréquentait la même école primaire qu’eux, c’était le monde de mon père. Déjà toute petite, je faisais preuve d’une grande intelligence et était la première dans tout ce que j’entreprenais. Cela rendait fier mon père, qui était content de chaque note que je rapportais à la maison, mais il s’inquiétait, il pensait qu’à mon âge je ne devais pas autant m’investir dans mes devoirs comme je le faisais, selon lui je devais surtout penser à m’amuser et à vouloir jouer aux poupées. Peut-être avait-il raison qui sait ? Mais je ne faisais pas uniquement partit du monde des moldus, d’un autre côté j’avais ma mère, sorcière de son état, travaillant comme auror au ministère de la magie. Parfois je trouvais que c’était assez compliqué de naviguer entre ces deux mondes, mon père ne cessait de me répéter de ne pas en faire trop et de penser aussi à mon bon développement d’enfant et de penser à m’amuser, je ne comprenais pas trop ce qu’il voulait dire par là, je m’amusais en faisant beaucoup de sport. Peut-être étais-je trop jeune à l’époque pour réellement comprendre ce qu’il voulait dire à ce moment là…

Puis un peu avant mon onzième anniversaire je reçu un lettre de cette fameuse école de magie Poudlard. Ma mère était aux anges, j’allai étudier dans la même école qu’elle. Je crois qu’à ce moment là, ma mère s’est un peu rapprocher de moi, pas que nous étions des inconnues mais disons que j’avais toujours été plus proche de mon père que de ma mère. Lucrézia, ma mère, me parla de mes origines montant jusqu’en 1692, nous étions les descendantes de la très connue Abigail Williams, qui avait fait très parler d’elle lors de cette chasse aux sorcières à Salem. C’est une décennie après les évènements de Salem que notre famille déménagea pour l’Angleterre. Elle semblait très fière de ses origines, un peu moins lorsqu’elle me raconta que toute sa lignée avant elle n’avait épousé que des sorciers, elle avait été la première à épouser un non-sorcier, un moldu.
Puis elle me parla des différentes maisons de Poudlard et que j’allai adorer Serdaigle, car selon elle, il n’y avait que cette maison ou je pouvais aller, elle n’avait jamais pu envisager que je puisse aller dans une autre maison car toute sa famille avant moi était allé à Serdaigle si seulement elle savait à quel point elle s’était trompée. Mais nous n’en sommes pas encore là. Fière que j’ai reçu ma lettre pour aller à Poudlard (comme si elle s’attendait à ce que je ne la reçoive pas), elle m’amena sur le chemin de traverse pour y faire mes emplettes. Je croisai de nombreux sorciers que ma mère connaissait, j’imagine qu’étant auror et membre de l’ordre du phénix, elle devait connaitre un paquet de monde. A chaque fois que l’on s’adressait à moi, on ne pouvait pas faire deux phrases sans me comparer à ma mère, soit c’était son apparence, soit c’était un petit compliment discret pour savoir si j’allai être aussi réputée que Lucrézia pour son intelligence. Au début, j’étais contente de pouvoir être comparée à ma mère, il est vrai que c’est une très belle femme qui plus reconnu pour son intelligence donc c’était extrêmement flatteur d’être comparée à elle.

Sur le chemin de traverse, j’eus le droit à un chat noir avec les pattes blanches, vous l’auriez vu, il était tellement mignon avec ses petits miaulements et ses petits coups de pattes affectifs, eh oui dommage pour Madame Lucrézia Williams-Warren mais sa fille n’aurait pas la chouette blanche comme était la tradition dans sa famille depuis … … des lustres.
La baguette ? Plume de phénix, bois de cèdre 28cm. Mr Ollivander n’eut pas l’air surpris quant au type de bois qui me convenait, bien que ce soit la cinquième qui me convint. Les livres ? Je les avais déjà tous lu avant ma rentrée, bon d’accord je devais avouer que ceux de la botanique je ne les avais que survoler, les plantes ce n’était pas trop mon truc surtout à cause de ce qui s’est passé lorsque j’avais cinq ans. Qu’est-ce qui s’est passé quand j’avais 5 ans vous me demandez ? Mais mêlez-vous de vos oignons, non mais je rêve. Si nous venions à être les meilleurs amis du monde, peut-être et je dis bien peut-être que vous apprendrez ce qui s’est passé et je dis bien peut-être.

Puis vint le jour de ma rentrée. Ma mère n’avait pas eu l’occasion de m’accompagner à la gare King Cross en raison d’une urgence au ministère, mon père ne pouvait pas traverser le portail du fait de nature de moldu. Dommage, j’étreignis mon père et passé avec mon chariot pour me rendre au quai 9 ¾. C’était merveilleux car j’entrais enfin et entièrement dans le monde de la magie, le monde de la sorcellerie.
Je m’étais trouvée un wagon de libre, je m’y assis mais rapidement je fus rejoignis par un élève un peu plus âgée que moi qui m’avait reconnu ou plutôt qui avait reconnu ma mère en moi. Je lui ressemblai beaucoup à ce qui paraissait. C’était le premier d’une longue liste, d’ailleurs lors de cette journée je passai mon temps à leur répondre que j’étais bien la fille de Lucrézia Warren suivi immédiatement par un Whaou. Je ne comprenais pas ce qu’il y avait de si Whaou à être sa fille.
Vint la cérémonie de répartition, lorsque mon nom fut appelé, j’entendis quelques ricanement avec le nom de Serdaigle, apparemment tout le monde était convaincu que je serai envoyé à Serdaigle. Soudain, une boule monta à ma gorge et pour la première fois de ma vie j’eus une boule à la gorge et j’eus peur et si le choipeau disait qu’ils avaient fait une erreur et que je n’étais pas une sorcière ? Et s’il n’arrivait pas à trouver une maison pour moi ? Je lançai un regard désespérer autour de moi et croisai le regard de plusieurs des professeurs qui me fit un petit signe d’encouragement. J’allai m’assoir sur le tabouret et le choipeau s’installa sur ma tête. Il « parcourut » les différentes qualités et défaut que j’avais et en vint à la conclusion suivante qui surprit tout le monde : Gryffondor !
La pression retomba et j’allai m’installer à la table ou le plus d’applaudissement et de hourra en tout genre se fit entendre. Le soir-même j’écrivis une lettre à mes parents pour leur annoncer dans quel maison j’appartenais. Une grande surprise pour ma mère aussi.

Oui sur le chemin de traverse et dans le train j’étais contente d’être comparé à ma mère, mais avant les vacances de noël j’en avais plus que marre d’être comparée à la Grande Lucrézia, très intelligente et bla bla bla … Non d’un dragon fumant c’est Dracéna Warren devant eux pas ma mère. Puis une sorte de compétition à sens unique se mit entre ma mère et moi. Oui c’est sûr ma mère ne pouvait être en compétition avec moi vu qu’elle avait déjà fait ses preuves et qu’elle était déjà hyper célèbre, mais je voulais qu’on voit autre chose qu’elle, je voulais qu’on me voit moi pour ce que j’étais et pas pour ce que ma mère était. Mes résultats étaient de plus en plus impressionnants mais pour autant je n’arrivais pas à me débarrasser de l’image de ma mère. Jusqu’à ce que je pose des yeux envieux sur l’équipe de Quidditch, le sport des sorciers. En tant que première année, je ne pouvais pas espérer être dans l’équipe et c’est pour ça que dès ma seconde année, je passai les sélections afin de devenir attrapeuse de l’équipe. La place étant déjà prise, je fus remplaçante. L’année suivante, l’attrapeur avait obtenu ses Aspic et avait quitté Poudlard, ce fut ma chance, j’entrai dans l’équipe en tant qu’attrapeuse. J’étais très douée et avec mon esprit de compétition je ne faisais aucune fleur aux équipes adverses et encore moins à Serpentard. Quoi ? Vous croyez que depuis la fin de la guerre avec Voldy les Serpentard et les Gryffondor étaient en amour fou ? Eh bien vous aviez tord, rien n’a changé. C’est d’ailleurs lors de mon premier match contre Serpentard que je rencontrai Lucas, Serpentard. Lors du match une sorte de compétition s’était installé entre nous, mais j’avais attrapé le vif d’or avant lui, et ma maison avait gagné. Je m’attendais à ce que soit la guerre entre nous deux depuis ce moment, mais il n’en fut rien, ce fut d’ailleurs le copain puisqu’il devint mon petit-copain. Je n’appréciais pas tout le temps ces manières de traiter les sorciers né moldu, mais on ne pouvait pas être parfait !

Mes matières préférées étaient DCFM, l’histoire de la magie, métamorphose, potion et sortilège. C’était les matières que j’appréciais le plus. Ce n’est pas pour autant que je n’appréciais pas les autres ou que je n’y étais pas douée loin de là, mais c’est celles que j’appréciais le plus. Oui bien sûr j’aimais les cours de vol, mais c’est tellement évident que ce n’est pas la peine de le dire.
En troisième année, j’ai pris Soins aux créatures magiques, études des runes et l’arithmancie.

Depuis que ma mère avait appris que j’étais à Gryffondor et pas à Serdaigle comme elle l’avait espérer, elle semblait ne jamais trouvée suffisant ce que je faisais mais je n’en avais rien à faire je devais l’avouer, maintenant que je faisais du Quidditch et que j’excellai dans le domaine, je n’étais plus autant comparé à ma mère, bien sûr cela continuai un peu mais plus autant qu’avant, alors si elle n’était pas contente de moi, je ne pouvais rien y faire après tout c’était son problème non le mien. Mon père ? Je crois qu’il avait eu du mal à avaler que je sois une sorcière, mais au final il avait été le seul à m’apprécier telle que j’étais et continuer de me répéter de ne pas oublier de m’amuser. Ça c’était mon papounet d’amour. Lucas à la maison ? Seulement si on souhaite une catastrophe. Ma mère s’étranglerait si un Serpentard mettait les pieds dans sa précieuse demeure.