Oliver W. Lambertson ϟ PNJ

Ma vie est une vie on ne peut plus simple. Je suis né d'une mère sorcière et d'un père moldu le 12 août 1988 à Londres. Ma mère ayant révélé sa nature magique dès les premiers mois de leur relation, j'ai toujours connu la magie et ai toujours espéré être moi aussi un sorcier. Quelle n'a pas été ma joie quand j'ai réussi pour la première fois !
Mon enfance s'est passée sans réelle encombre, bien qu'à l'écart de la communauté magique. En effet, à mesure que je grandissais, les choses se gâtaient côté sorcier et ma mère, craignant pour la vie de mon père et la mienne, a coupé tout lien avec ses racines. Il avait même été remis en question le fait que j'aille à Poudlard, si jamais je me révélais être un sorcier... L'école n'était plus aussi sûre qu'avant. Au final, je commençais ma première année en 1999, soit presque un an après la grande Bataille.

Je garde un excellent souvenir du voyage en train et de ma répartition. Le professeur McGonagall, dont j'avais entendu tant de bien de la part de ma mère, était devenue directrice et ce fut le professeur Flitwick, devenu sous-directeur, qui officia pour la cérémonie ; le Choixpeau m'envoya sans même une hésitation chez les Poufsouffle et jamais je ne regrettai sa décision. Je démontrai vite des facilités en sortilèges et potions mais ce n'était pas ce que j'aimais le plus à l'école - le journalisme, voilà ce qui me passionnait.
Rapidement après ma première rentrée, je me découvris une passion pour les ragots et la vérité qui se cachait derrière ces rumeurs. Était-ce vrai que Lizzie de Serdaigle et Jacob de Gryffondor entretenaient une relation secrète ? Rose de Serpentard avait-elle vraiment du avorter pendant les vacances d'été ? Etc. Rien ne m'amusait plus que de mener ma petite enquête et je me révélai très vite doué pour ça. Personne ne faisait vraiment attention au petit Poufsouffle qui venait poser innocemment ses questions et il était presque trop facile d'obtenir des réponses. Dès ma deuxième année, je demandais au professeur McGonagall s'il était possible que je crée un journal de l'école et elle accepta, intéressée par le concept. La seule condition était que je lui réserve un exemplaire de chaque édition et j'acceptai allègrement.
Je n'acceptai aucune candidature de la part de mes camarades quand ils vinrent me proposer leur aide - à l'époque je préférais travailler en solitaire et il est vrai que je ne voulais pas partager la petite gloire que j'obtenais à chaque numéro réussi. Le Daily Hogwarts était mon bébé et je ne laissai personne d'autre que moi s'en occuper. A la fin de ma scolarité, je demandai même à la directrice la clôture du journal, afin qu'il reste dans les mémoires comme le journal de Oliver Lambertson - et si jamais quelqu'un voulait de nouveau enquêter sur les dessous de l'école, il ouvrirait sa propre gazette.

Mes ASPICs en poche, j'obtenais directement un poste de stagiaire à la Gazette. La réputation du journal avait subi énormément de dégâts lors de la guerre mais dans le milieu de journalisme, il n'y avait pas beaucoup d'offres d'emploi... De plus, je m'étais dit que j'en profiterais pour aider à remettre de l'ordre dans le quotidien. Mes dons pour l'enquête et le fait que j'ai eu six ans pour m'entraîner me firent rapidement grimper les échelons et à 25 ans, j'accédai au poste de journaliste titulaire - mon rêve depuis que j'étais gamin.
Moi qui espérait avoir beaucoup de travail, je fus servi. Il restait encore énormément de Mangemorts à juger, beaucoup de secrets à révéler et ce que je trouvais était encore plus juteux que ce que j'avais pu découvrir lors de mes années à la tête du Daily Hogwarts. Pour autant, je ne tombais pas aussi bas que Rita Skeeter et si je ne m'arrêtai pas avant d'avoir la vérité vraie et complète, je respectai la demande de silence qui m'étais parfois faite et ne parlai pas dans le dos des gens. Tout ce qui m'intéressait était la recherche et la découverte de la vérité, pas forcément sa révélation au grand jour...

Connaître des détails inconnus à la plupart des gens me fait me sentir puissant - sans que personne ne soit forcément lésé.