W. Imogen Azarov Equipe de Quidditch Gryffondor
| Sujet: Nous sommes les rois du caniveau et les maîtres de la déchetterie | | Over Jeu 29 Oct - 19:05 | |
| Wilhelmina Imogen Azarov feat Frances Bean Cobain Some cause happiness wherever they go, Others whenever they go. Carte d'identité Nom Azarov | Allégeance Neutre pour le moment, même si l'idéologie de l'Ordre du Phoenix l'attire. | Prénom(s) Wilhelmina Imogen. Elle se fait appeler par son deuxième prénom. | Maison à Poudlard Le Choixpeau nous dira bien. | Année/Poste spécial Sixième année, batteuse et capitaine de l'équipe de Quidditch de sa maison. | Patronus Un ocelot. | Âge 16 ans , née le 31/08/2004. | Epouvantard Un cercle de feu qui se dessine autour d'elle et se rapproche petit à petit d'elle et de son père. | Sang La petite est née-moldue. | Baguette Une baguette longue, 31,2 cm, en bois d'If avec au cœur une plume de phœnix. Idéale pour les duels et la métamorphoses. | Particularité Fume comme un pompier, fait chier et est bisexuelle. | Animaux Une petite chouette noire et blanche, qu'elle appelle Oreo juste pour le plaisir de voir la confusion dans le regard des sorciers. |
Caractère Audacieuse - Ingénieuse - Intelligente - Débrouillarde - Drôle - Originale - Rusée - Charismatique - Forte
Impertinente - Colérique - Bornée - Rude - Insouciante - Sarcastique - Menteuse - Opportuniste - Peut se montrer hautaine
En + : Personne à part Olsen ne l’appelle Wilhelmina, peu de gens sont même au courant que Imogen est en fait son deuxième prénom. Le Quidditch est réellement devenue une passion où elle excelle, à l’inverse des sports moldue qui l’on toujours, au mieux, laissé sur le point de faire une tachycardie, et au pire envoyé à l’hôpital. Elle a vraiment trouvé sa place dans le monde des sorciers et est en passe de devenir une sorcière puissante - même si elle doit être une des pires étudiantes de l’histoire de l’école en divinisation et en astronomie. Elle a choppé le truc, en revanche, pour la métamorphose et la défense contre les forces du mal. Wil est une adepte des conneries : sa première année, Olsen et elle l’on passé à chercher toutes les façons d’entrer dans la forêt interdite - la retenue c’est prouvée être le moyen le plus efficace. Son rêve : trouver la salle sur demande. Imogen est une grosse fumeuse, sa marque fétiche étant les Marlboro. Elle est fasciné par le cinéma, aime lire, et chante comme un chat égorgé. D’un point de vue vestimentaire, Imogen correspondrait à un mélange rock / grunge, ses docs attirant le regard souvent surpris des sorciers. Elle adore changer de couleurs de cheveux, surtout qu'elle ne les abîme pas grâce à la magie, et a le corps couvert de petites cicatrices, la plus visible étant celle sur le coin de sa lèvre inférieure. Elle sait qu'elle est bisexuelle depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvient et a eu la chance d'avoir un père ouvert. Imogen a une peur bleue du feu depuis ses 7 ans, à cause d'un incendie qui a éclaté dans la cuisine de l'appartement qu'elle et son père ont à Londres. Elle était à l'étage et a bien cru qu'elle allait y passer.
Histoire Que faire quand votre géniteur a décidé qu’il était absolument nécessaire de vous donner un nom importable dans le monde moderne? On remercie Dieu, Bouddha ou encore Bob l’éponge d’en avoir un deuxième. Il a beau ne pas être relativement plus courant, il a au moins la gentillesse d’être prononçable. Si Imogen avait remarquée une seule chose lors de son entrée à Poudlard - passablement terrifiante d’ailleurs - c’était que son prénom faisait hausser bien moins de sourcils. Presque un patronyme commun. Presque. Wilhelmina Imogen Azarov - imagine-toi en train d’apprendre à écrire ça en maternelle - est née avec un mois d’avance, car n’est pas chieuse professionnelle qui ne s’y attelle pas dès sa plus tendre enfance, sur un avion low-cost entre l’Égypte et l’Arabie Saoudite. C’est le genre d’accident de la vie qui peut être occasionné quand une femme et un homme, au rythme de vie définitivement pas conseillé quand on veut élever un gosse, oublie cette petite chose appelée la contraception. Ne séchez pas le cours d’éducation sexuelle les enfants, vous risqueriez de le regretter amèrement quand il faudra passer les dix prochaines années de votre vie à faire semblant d’aimer le foot. Si le père se prit immédiatement d’affection pour la chose minuscule dans ses bras, ce fut très différent pour la mère. Elle plia bagages et partit dans une direction lointaines à peine un mois après la naissance de sa fille, hurlant qu’elle ne serait jamais un parent correct pour la gamine. Tout de même, Imogen aurait adoré pouvoir se faire sa propre idée sur la chose. Quoi qu’il en soit, cela fait seize ans qu’elle ne l’a pas vu, et cela continuera probablement sur la même lancée. Le géniteur n'eut pas le temps d’être en colère, de faire une dépression, de tout simplement regretter le départ de la femme : il avait sur les bars un bébé pas encore sevré qu’il allait falloir faire vivre. Au vue de l'espérance de vie des poissons rouges de la maison, Imogen avait du soucis à se faire. Pourtant, la petite a réussi à survivre. Pour le moment. Et la première chose qu’elle a appris à faire, c’est montrer son passeport. Même si elle et son père russo-bosniaque ont un appartement à Londres, ils y passent maximum deux semaines par an. Imogen n’a jamais vraiment compris ce que faisait le padre : mélange de scientifique, d’archéologue et d’historien? Indiana Jones en un peu moins dangereux? Dans tous les cas, le résultat est le même : il la traîne dans quatre coins du globe depuis sa naissance, lui faisant des cours à domiciles sur les plantes qu’ils rencontrent, les lieux qu’ils visitent, les nationalités qu’ils croisent.. Une expérience unique. Une vie de rêves. Un rêve assez solitaire. Imogen ne se plaint pas. Elle a eu une expérience hors du commun, c’est vrai. Son père n’était pas riche, les voyages prenant la majorité de son argent, mais il se débrouillait pour la faire vivre correctement. Mais Imogen n’a pas eu une enfance réelle. Elle ne jouait pas - de toute façon, elle n’aurait pas eu d’amis avec qui jouer. Ses compagnons de voyages avaient au moins vingts ans de plus. Les activités proposées par son père n’étaient absolument pas recommandées pour une gamine de moins de dix ans. Cela explique la débrouillardise de Imogen, le fait qu’il arrive aux gens de la croire bien plus âgée que ce qu’elle est. L’absence de modèle féminin et les endroits parfois dangereux explique sa rudesse, son caractère parfois rêche. En fait, son histoire explique le phénomène qu’elle est, tout simplement. Wilhelmina avait déjà pu observer qu’elle n’était pas comme tout le monde. En dehors du prénom et du mode de vie, bien sur. Des choses qui ne sont censé exister que dans les livres. Cela ne l'inquiétait pas plus que ça tant que ça restait mignon, inoffensif. Et surtout, indétectable. Autant dire que la visite d’un hiboux sur le Machu Picchu fut relativement surprenante. Ah, une sorcière. Cool. Le retour à Londres fut… Silencieux. Le père lançait des regards de côtés, détournant la tête dés qu’Imogen l’observait. Papa, papa, dis-moi, tu m’aimes encore? Dis-moi, je suis ta petite princesse? On fait quoi quand la princesse devient la méchante reine, la vile sorcière, le crapaud du conte de fée? On fait semblant. On sourit, on continue à chanter en cherchant la porte de sortie la plus proche. Ça a été dur, pour lui et pour Imogen. Dans les livres, ça avait l’air beaucoup plus facile d’accepter qu’on est sorcier ou qu’on en a un sous le toit. Le chemin de traverse, le dépôt à Kings Cross ont été aussi gênants que le moment où tu retrouves une capote usée dans la chambre de ton petit ange parfait. Le padre n’attendit pas avec elle sur le quai et se contenta de lui claquer une petite bise avant de fuir.
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Elle sentait les larmes venir. Wil était seule. Entièrement, tristement seule. Comment une gamine d’à peine 11 ans pourrait comprendre que rien n’est de sa faute? Que si son père n’était pas capable d’accepter, elle n’y pouvait rien? Et bien elle ne peut pas comprendre. Imogen, serrant un livre qui avait glissé hors de son bagage, alla s’accroupir derrière son chariot, se sentant paniquer pour la première fois de sa vie. Elle ne savait pas quoi faire. Aucune foutue idée. Les sorciers se bousculaient autour d’elle, ne prêtant aucune attention à la petite chose au sol. Ils avaient trop a faire : vérifier que leurs gosses n’étaient pas passés sous les roues de la locomotive, par exemple. Et si… et si elle n’y allait pas? Et si elle rentrait chez elle, si elle allait s’excuser auprès de son papa adoré, si elle lui promettait de tout faire être normale? “ Pourquoi tu te roules par terre? ” Imogen leva les yeux, surprise. Un garçon, de son âge à peu près. Il haussait les sourcils d’une façon qui fit tout de suite chier la petite, chassant la tristesse au profit du mépris. Mieux. “ On t’a pas dit que c’était malpoli de se mêler des affaires des autres? “ Elle tira la langue, pour ponctuer sa déclaration. Grâce, finesse, élégance. L’enfant recula, observant la fillette avec surprise. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle réponde. Il fit une petite moue. “ J’avais juste pitié parce que t’es moche. ” Ah, la charmante répartie des enfants. Le garçon tourna les talons et commença à partir. Imogen n’avait aucune expérience avec les gamins de son âge et répondit donc de la manière qu’elle crut appropriée. Elle se releva et, l’empoignant à deux mains, lança son livre, visant la tête. Le bruit qu’il fit lui parut extrêmement satisfaisant. En tout cas, jusqu’à ce qu’il lui revienne en pleine face. S’ensuivit une mini-bagarre où tous les coups bas étaient permis, allant de la morsure aux cheveux tirés. Quand ils se séparèrent, essoufflés, ils ressemblaient bien plus à deux junkies en manque qu’à de gentils écoliers. Le garçon poussa une mèche sombre hors de son visage, lançant un regard noir. Regardant autour de lui, il cracha une insulte tout bas. “ Tu te bas comme une... Une sang-de-bourbe.” Imogen fronça les sourcils. Elle avait beau ne pas comprendre le mot, les yeux écarquillés, la mine à la fois défiante et effrayé de son adversaire lui firent comprendre que c’était loin d’être sympa. La fillette recula et, crachant par terre, prit son chariot et se dirigea rapidement vers le mur. Les larmes revenaient. Elle serra les dents et s'apprêta à le franchir quand une main se posa sur son épaule. Wil s’arreta mais ne se tourna pas, refusant que quiconque la voit pleurer. C’était une erreur. Elle n’appartenait pas à ce monde. “ Attend ! Je suis désolé, ok? J’aurais pas du dire ça.” Elle serra les bras et les lèvres... Puis lâcha d'une traite. “ C’est quoi une sang-de-bourbe? ” Le jeune homme plissa les yeux, une lueur de compréhension dans le regard. Il était jeune, pas con. Il n’y avait pas un million d’explication à l’ignorance de la petite, et il était bien ennuyé de la conclusion à laquelle il était parvenu. Mine de rien, il la trouvait sympa. Il ne s’était jamais battu avant et ça l’avait amusé, de la même manière qu’il appréciait le piquant de cette fille : elle était moins ennuyeuse que les rares autres gosses qu’il connaissait. Il regarda à droite et à gauche. Si ses parents le voyait parler à une née-moldue, il ne serait pas très avancé. Il prit le livre qui était restait par terre et le déposa sur le chariot puis il lui tendit la main. “ Moi c’est Olsen. “ Imogen haussa un sourcil. “Wilhe… Imogen. C’est quoi une sang-de-bourbe?” C’est qu’elle allait pas le lâcher aussi facilement voyons. Pas sur qu’elle serait heureuse avec la réponse. Comment expliquer d’une façon courtoise, sans avoir l’air d’un enfant du Ku Klux Klan, d’un con, qu’il avait craché sur ses origines de la pire manière qui soit chez un sorcier? On ne peut pas. L’explication honnête, comme prévue, ne plut absolument pas à la jeune fille. Elle l’observa, un regard dur, trop adulte pour ses grands yeux. “ C’est exactement comme si tu me disais que, à cause de mes origines, de ma couleur de peau, où de la couleur de mes cheveux, je ne valais rien. C’est du racisme.” Pendant ses voyages, Imogen en avait vu des preuves de xénophobisme, de l’injustice à cause d’un chromosome différent. Olsen ne semblait pas comprendre ; ses parents ne lui avait jamais rien expliqué. Il était un sang-pur, donc il était supérieur. Point. Pas d’histoire de racisme, juste une phrase qu’on lui avait enfoncé dans le crâne comme si c’était un verset de la Bible, une soutane, une vérité scientifique. Ce n’était pas des éclairs dans le regard d’Imogen : c’était un ouragan. Un tsunami qui regardait avec dégoût ce que pouvait produire le genre humain. Le chariot se remit à rouler, prêt à repasser à travers le mur. “ Reste.” ... “ Le train va partir, viens, faut qu’on se trouve un compartiment.”
------------------------------------------------------ Imogen fit donc son entrée à Poudlard. Olsen et elle devinrent inséparable. Le duo terrible de l’école, la bête noire de Rusard, la terreur du garde forestier. Elle s’intégra parfaitement à ce monde, découvrant avec bonheur qu’elle était naturellement douée pour le vol, que la bibliothèque renfermait une quantité innombrable de livres tous plus intéressants les uns que les autres - surtout dans la réserve. Malgré ses paroles parfois bourrus et rudes, son charisme et ses manières ouvertes lui permirent de jouir d’une petite popularité au sein de l’école, et cette dernière atteignit son apogée quand elle devint capitaine de l’équipe de Quidditch. Imogen a réussit à trouver ses marques, un style de vie plus sain même que celui qu’elle avait eu dans le monde normal. Aujourd’hui, le mur, elle ne songe plus à le traverser qu’en un seul sens.
PS : Son père, bien que toujours un peu mal à l’aise quand ils parlent sorcellerie, a arrêté d’être con. Ils se voient deux semaines, pendant les vacances d’été, Imogen étant seule à l’appartement le reste du temps. Pas parfait, mais mieux que rien. Derrière l'écran... Pseudo Ombry ou Magda. | Parle-nous de toi ! Procrastinateuse professionnelle, accro au café et aux excuses de merde, fanatique de séries et de cinéma, dresseuse de chats mantalement défaillants à mi-temps, lycéenne en crise de nerfs à plein temps. | Âge Quasi 17. | Comment nous as-tu trouvés ? PRD magueule. *sort* | Présence Relative : mercredi et le week-end si j'ai pas trop de devoirs pour RP, sinon je passerai genre 10 minutes sur la CB où le flood les autres jours. ♥ | Quelque chose à rajouter ? Validé par le Choixpeau. |
par Aiden Test RP Le bruit des gradins lui explose les oreilles, l’odeur de la terre s'insuffle dans ses narines. Elle a les yeux fermés et pourtant, pourtant, elle entend, voit, ressent les choses de façon si exacerbée, si vive, que c’était comme si chaque nuance voulait lui parler. Inspire. “SERPENTARD” Expire. “GRYFFONDOR” Putain, qu’est-ce qu’il étaient bruyants. Elle rouvrit les yeux. Ses cheveux, mi-long, étaient coiffés dans un chignon tellement serrés qu’elle avait l’impression que la moitié de son scalp était en train de se barrer. Imogen avait décidé de faire une petite modification : sa crinière était aux couleurs de sa maison. Oh, vous auriez put l’appeler comme vous voulez : patriotisme - peut-être un peu fort -, technique d’intimidation, connerie… Dans tous les cas, pas une seule personne ne la louperai ce soir. Ceci dit, ce n’est pas comme si elle passait inaperçue habituellement. Se tournant vers son équipe, elle les observa les yeux plissés. Des bras cassés, des fous furieux, des inconscients, des idiots… Ses gars. Son équipe était bonne, ils étaient puissants et rapides. Imogen s’approcha du plus jeune. Il avait les yeux baissés et il tremblait. Son premier match. Il remplaçait la poursuiveuse qui s’était brisée les deux jambes la dernière fois, leur offrant une défaite et une démission dans la même journée. Journée passablement exécrable pour Imogen, soit dit en passant. Wil passa sa main sous le menton du garçon pour lui relever la tête. Il avait l’air terrorisé. Soupirant, elle recula et se plaça devant. Relevant la tête, elle les toisa.
“Est-ce que vous êtes des lâches? Des mauviettes?”
Il l’observèrent, les yeux froncés. Elle se racla la gorge et lança de nouveau, de sa voix rauque de chanteur ayant plus d’héroïne que de sang dans les veines.
“Est-ce que vous êtes des perdants, merde?!”
Ils la regardaient avec colère, mépris, défi. Bien. Ils étaient enfin réveillés, et ils étaient prés à écraser l’ennemi, ne serait-ce que pour qu’elle la ferme. Elle se tourna et il entrèrent dans l’arêne. Elle aurait bien fait une blague sur les Hunger Games, mais cela aurait été probablement la référence moldu de trop. Surtout avec ce qui allait suivre. S’arrêtant au milieu du terrain, bien en vue de tout le monde, Imogen se tourna vers son équipe. Ohhh, elle pouvait sentir à quel point ils la détestaient tous. Mais elle sentait aussi leur envie de. Son seul regret? Ne pas être dans les gradins pour pouvoir observer. Levant son balai au-dessus de la tête, elle se mit à gueuler.
“HAKA!”
Ses coéquipiers lui répondirent d’un cri avant de fléchir les genoux. Les gradins était silencieux, morts, les bouches toutes ouvertes sans une exception. Ils les observaient, une lueur de compréhension s’allumant dans les yeux de ceux qui était familiers avec le rugby.
“HAKA!”
Plus d’appréhension, de colère, de haine dans son équipe. Juste une envie de gagner pour prouver qu’ils ne s’étaient pas ridiculisés pour le simple bonheur de la chose. Imogen frappa le sol de son manche, et ils se relevèrent d’un coup. Imogen avait un sourire sur le coin des lèvres, un sourire qui voulait tout simplement dire “ On va vous exploser, cordialement, les All Blacks de Poudlard.”
Dernière édition par W. Imogen Azarov le Dim 1 Nov - 0:27, édité 11 fois |
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