Sujet: Quelque chose qui m'appartient [James & Oxana] Mer 23 Déc - 23:19
Journal, mon beau journal
Longue tournée fatigante de patrouille dans les étages inférieurs de l’école. C’était à l’heure du coucher, du début du couvre-feu, sans doute la pire : courir après les nombreux élèves qui vous supplient de leur laisser cinq minutes de plus. Si ça ne tenait qu’à moi, ils les auraient, leurs cinq minutes ; ils auraient même tout le temps qu’ils voulaient. S’ils souhaitaient ne pas dormir et rater toute leur scolarité, c’était leur choix. Moi, je m’en fichais totalement, s’ils échouaient, et je détestais devoir passer plus d’une heure à hurler aux première année, devenus un peu plus téméraires au fil de l’année scolaire, de retourner dans leur lit et de ne plus le quitter avant le lendemain matin. Mais c’était le choix du professeur McGonagall. Nous ne pouvions pas le contester.
Je rentrai alors, une fois ma patrouille terminée, me glisser avec délice dans mon lit douillet de notre superbe Salle Commune. Je m’y sentais étrangement comme chez moi, et ce depuis ma première nuit dans l’école ; après une longue marche couplée à des points retirés, j’étais plus que disposée à jouir d’un sommeil réparateur. Je plongeai alors rapidement au pays des rêves, qui me montrait des paysages un peu bizarres : tiens, un bâtiment avec la forme d’un crayon… sur l’eau, les vagues sont des lignes bleues et rose… ici, la fleur est en origa…
MON JOURNAL.
Je rouvris grand les yeux, le cœur battant. Où était mon journal ? J’avais profité d’une heure de permanence pour m’isoler dans une salle de classe et y raconter ma terrible épreuve en Défense contre les Forces du Mal, cet après-midi. Mais après ? L’avais-je oublié ? Je me souviens avoir dessiné un flocon de neige sur la page présumée de Noël, dans la Grande Salle, mais était-ce avant, à l’heure du déjeuner, ou après, au dîner ? Impossible de me rappeler où je l’avais laissé. Mais une préfète n’allait pas transgresser les règles qu’elle devait faire appliquer ; je devrai donc rester dans ma Salle Commune et attendre le lendemain pour aller le chercher.
Je fermai les yeux et dormis, pour la première fois depuis cinq ans et quatre mois, très mal.
***
Le lendemain matin, je rechignai à me lever, oubliant mon objectif de la journée. Je laissai donc passer le petit-déjeuner pour roupiller quelques minutes de plus, puis me préparai pour aller tranquillement en cours, une double heure de Sortilèges avec les Gryffondor. Sur le chemin, mon cœur s’arrêta une fraction de seconde, de la même manière que la veille : je venais de me rappeler que j’aurais dû passer l’heure précédente – au moins – à chercher mon journal. Et si quelqu’un l’avait trouvé ? Toutefois, il était hors de question pour moi de sécher un cours, et encore moins un double cours. Je me forçai donc à me calmer, remettant sa recherche à ce midi. Pas de déjeuner, ainsi : tant pis.
J’arrivai en classe assez tôt pour être parmi les premières et m’installai tranquillement, attendant un ou une voisin(e) potentiel(le).
Sujet: Re: Quelque chose qui m'appartient [James & Oxana] Jeu 24 Déc - 11:35
QUELQUE CHOSE QUI M'APPARTIENT X OXANA
Ce qui s'était passé à la bibliothèque hier avait hanté mes pensées une bonne partie de la soirée. Incapable de me sortir l'attitude étrange de cette fille de la tête. Il m'était encore plus difficile d'effacer cette culpabilité qui avait pris naissance au creux de mon ventre dès l'instant où j'avais ouvert le journal de la jeune fille. Je ne voulais que voir s'il y avait un nom sur la couverture, mais la curiosité avait prit le dessus sur ma bonne volonté me poussant à feuilleter le cahier avant même que mon subconscient est pu prendre conscience de ce que je faisais. Malgré cette culpabilité omniprésente, ce qui m'obsédait par-dessus tout était l'identité de cette fille. Qui était-elle ? Pourquoi avais-je cette drôle d'impression de la connaître alors que j'avais bien beau chercher dans mon esprit la présence de son visage, je n'arrivais pas à me rappeler l'avoir déjà vu. Tant de questions sans grandes réponses qui me tourmentèrent jusqu'au moment où je trouvai enfin le sommeil.
Ce matin en me réveillant, la fille et son journal avait quitté mon esprit. De bonne humeur, je m'habillai tout en rigolant avec mes copains de dortoir. Nous descendîmes ensemble prendre le petit déjeuner, le sac remplis de livre sur l'épaule. J'avais complètement oublié l’interaction de la bibliothèque ou du moins, je l'avais consciemment oublié puisque je ne sassais de fouiller la foule envahissant la Grande Salle sans vraiment savoir ce que je cherchais réellement. Joshua, un gars de ma maison, me fit un commentaire sur mon attitude distraite de ce matin. Je lui répondis par un blague avant de le suivre en cours de sortilèges. Un double cours en compagnie des Poufsouffle. J'adorais cette matière. Sans doute ma favorite. J'avais même entreprit de créer mes propres sortilèges.
Entrant dans la classe en rigolant, j'avais pris la direction de ma place habituelle aux côtés d'Absolan lorsque je posai les yeux sur une personne assise seule à sa table. Ses cheveux, son visage... Même si elle avait la tête penchée, je l'a reconnu immédiatement. Je commençai à me dirigeai vers elle. Abs' me questionna à savoir où j'allais je lui répondis de s'asseoir, que je le rejoindrais dans quelques minutes. Contournant les autres étudiants, je me glissai jusqu'à la table de la poufsouffle. Je n'avais pas tord en croyant la connaître, elle avait dut être dans nombreux cours avec moi depuis notre première année. À savoir pourquoi je n'avais pas noté sa présence plus tôt. Aucune idée. Elle était pourtant plutôt jolie...
Je me laissai tomber sur la chaise à sa gauche, ce qui attira son attention. J'avais prévu lui rendre son journal sur le champ, mais dès qu'elle posa son regard sur moi, je sentis cet élan de culpabilité reprendre sa place au creux de mon ventre. Si je lui tendais son cahier, allait-elle deviner que je l'avais lu ? Mal à l'aise, je me contentai de paroles banales : " Salut. "
Sujet: Re: Quelque chose qui m'appartient [James & Oxana] Mer 6 Jan - 16:50
Journal, mon beau journal
Uuuuhhh… Pourquoi est-ce que James Potter vient s’asseoir à côté de moi ?
Je restai figée un instant, bouche ouverte et sourcils relevés en une expression de trouble. Il était arrivé si discrètement, ou peut-être était-ce moi qui avais la tête tellement dans la lune… Je ne l’avais ni vu, ni entendu arriver, ce qui ajouta à ma confusion. J’essayai de regarder droit devant moi pour ne pas qu’il remarque à quel point j’étais sens dessus dessous, troublée par un comportement inhabituel de la part de quelqu’un chez qui je ne l’aurais pas prédit. Il s’assoit toujours à côté de son ami Absolan. Connais pas, jamais parlé. Mais je retiens toujours les prénoms de tout le monde, c’est plus fort que moi. Parfois, ça donne un truc un peu bizarre, quand on se parle finalement, du genre « Je m’appelle X. » « Ah, je le sais déjà, ça ! Je sais aussi que tu as n ans et que tes parents habitent à x. ». Mais non, je ne stalke pas les gens. Enfin, quelques fois, ok. Je l'admets. Mais je n'avais pas vraiment besoin de stalker James pour connaître des choses sur lui, enfin, il est dans ma promotion depuis six ans, ehehe, et je sais qui sont ses parents, même si je m'en fiche. Je crois que je sais aussi où il hab...
ALERTE. ALERTE. ALERTE. Le sujet masculin et possiblement attirant essaie d’engager une conversation. Bug du système, redémarrage en mode sans échec imminent.
Bon, il n’avait pas l’air tout à fait à l’aise. J’eus peur, à un moment, qu’il ne vienne pour me demander une faveur de préfet – oui, les gens font ça, quelques fois, et oui, je le fais, parce que je n’ose pas dire non. Mais j’écartai assez vite l’hypothèse, d’après sa tête à l’air gentil, je me dis qu’il n’était pas assez lâche et culotté pour faire ça. Manque de bol, j’avais déjà une montée d’adrénaline me poussant de toutes ses forces à dire non – mais ça marche jamais, hein. Bref, je transpirais déjà, et pour rien, en plus.
Je rougis quand même très vivement et les larmes faillirent me monter aux yeux – Oxana, ici la base cerveau : contrôlez-vous ! Je répondis, tout naturellement et de la façon la plus bizarre qui soit :
« Euh, salut, héhé. Comment vas-tu ? Moi, c’est Oxana, peut-être que tu ne l’as pas retenu depuis le début de l’année. Oh, pas la peine de te présenter, je sais qui tu es, hihihi. »
Oxana, nous avons perdu toute liaison avec l’appareil bouche. Veuillez rétablir le contrôle.
Sujet: Re: Quelque chose qui m'appartient [James & Oxana] Mar 19 Jan - 0:08
QUELQUE CHOSE QUI M'APPARTIENT X OXANA
Un simple regard. Il avait fallut qu'elle ne pose que ses yeux verts sur moi pour que mon intention d'en finir rapidement avec l'histoire de ce foutu journal ne s'envolent comme poussière au vent. Que voulez-vous, depuis la nuit des temps, on raconte que les femmes ont le don d'hypnotiser les hommes, faut croire qu'elle ne faisait pas défaut à cette magie féminine. Et pourtant, lorsque je l'avais salué, elle avait rougit comme pas possible. Faut croire qu'elle était pas plus à l'aise que moi...
« Euh, salut, héhé. Comment vas-tu ? Moi, c’est Oxana, peut-être que tu ne l’as pas retenu depuis le début de l’année. Oh, pas la peine de te présenter, je sais qui tu es, hihihi. »
Oxana. C'était bien son prénom, et je l'avais oublié. Je n'avais jamais été très doué avec les prénoms, je risquais de l'oublier à la fin de la conversation. Aucune mémoire pour ça.
Son dernier commentaire me fit froncer des sourcils. Je n'aimais pas trop qu'on me fasse remarquer qu'on me connaissait déjà. En réalité, ce n'était que mon nom et la réputation de mon père qui était connu. Tout le monde connaissait les enfants Potter, que ce soit Albus, Lily ou moi. J'avais parfois le sentiment de n'être qu'un ombre dans ma propre vie. Au final, on se rendait vite compte qu'ils ne savaient rien de nous. Oxana ne devait pas faire exception à cette règle. Une réflexion qui me blessa.
« James ! », dis-je néanmoins en lui tendant la main. « J'aime les présentation en bonne et due forme ! » Un petit sourire mal à l'aise se dessina sur mes lèvres. Allait-elle me serrer la main ou la fixer croyant que je cherchais à jouer le jeu de l'arrogance à me présentant malgré qu'elle ait mentionné déjà connaître mon identité ? J'avais toujours accordé trop d'importance à ce que les autres pouvaient penser de moi. Un trait de caractère qui ne me plaisait guère, mais qui était difficile à corriger.